Pour Johnny, la Beaujoire enfile sa tenue de concert

Publié le par jh66

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Les grandes manoeuvres ont commencé au stade de la Beaujoire pour la venue, samedi soir, de Johnny Hallyday. Depuis lundi, les semi-remorques défilent pour acheminer 400 tonnes de ferrailles.
Petit à petit, l'antre des footballeurs du FC Nantes se transforme. Entre montage de scène et protection de pelouse, soixante semi-remorques et près de 400 tonnes de ferrailles sont arrivés au stade pour le concert de Johnny Hallyday, samedi soir. La venue de Johnny à Nantes n'est jamais un fait anodin, tant la structure nécessaire est impressionnante.

Si pour cette tournée « Jamais seul », on n'est plus, comme en 2009, dans une scène où le visuel des grandes statues robotisées frappait l'attention d'entrée, l'effet est malgré tout garanti. La scène occupe presque toute la largeur du terrain, et les panneaux vidéos en arrière-plan promettent de donner un effet impressionnant au concert.

 

« On a mis l'accent sur la vidéo cette année, explique Arnaud Geenens, de Coullier production, la société qui s'occupe désormais du rockeur national. C'est l'époque qui veut çà, et pour Johnny cela s'impose car ses concerts sont toujours du grand spectacle. »

 

Depuis lundi, une soixantaine de personnes emboîtent, montent et fixent les éléments. Un vrai jeu de Lego où chacun a sa place et sait ce qu'il doit faire. Et avec la pluie qui s'invite sur Nantes ces dernières heures, leur travail relève plus de l'équilibrisme que du simple montage de scène.

 

Les grandes opérations doivent se terminer ce jeudi, avant les réglages son et lumière de vendredi. La cerise sur le gâteau a la forme d'une virgule, avec « une avant-scène qui s'adapte sur le côté de la scène pour finir au beau milieu de la pelouse, décrit Arnaud Geenens. Une avancée de près de 40 m qui devrait satisfaire les fans de Johnny. »

Il ne restera plus au taulier, après la mise en bouche assurée par Louis Bertignac, qu'à Allumer le feu, puisque c'est le titre de son intro, vers 21 h 30.

Michel FRISSONG. Ouest-France
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