Une scène mammouth pour Johnny Hallyday

Publié le par jh66

Pour réussir à tenir sur une scène aussi imposante, il faut un artiste hors du commun. En Europe, seul Johnny Hallyday est capable d’une telle folie. Demain, au Stade de Genève, il va tester pour la première fois, en plein air, le décor, la logistique et les effets spéciaux impressionnants de sa tournée 2012-2013, «Jamais seul». «La marque de Johnny, c’est le respect de son public, commente, sur place, Michael Drieberg le patron de Live Music. A Montpellier, je l’ai vu chanter sur le dos comme dans les années 60. C’est fou ce qu’il est heureux de vivre et de jouer en ce moment.» Il est midi et au-dessus de la tête de Drieberg, une boule géante, sorte de mine dans laquelle arrivera le rocker sur «Allumer le feu», est suspendue à 8 m du sol. En l’air aussi, à chaque extrémité du plateau, un poing d’une tonne symbolise la chanson «Gabrielle» et cette phrase culte, «mourir d’amour enchaîné». Les ventes ont décollé Sur la pelouse, carte à la main figurant l’ensemble de l’édifice, Fabrice Cousin, ingénieur en structure mandaté par le bureau français Veritas, vérifie que l’ensemble puisse résister en cas de coup de vent. Poids total de la structure: 54 tonnes. Depuis des jours, les camions vont et viennent pour monter et démonter les scènes de ville en ville. «Il y en a 72 au total», explique Roger Abriol, l’un des deux directeurs de production, un fidèle de Johnny depuis 30 ans. Côté écrans, le rocker n’est pas en reste. «Si on les additionne, cela représente 450 mètres carrés de surface. C’est une belle télé», ironise Michel Marseguerra, l’autre Monsieur technique. Avec eux, 85 personnes travaillent en permanence sur ce show mammouth, auxquels s’ajoutent 108 manutentionnaires locaux, notamment des accrocheurs munis de harnais et de matériel de grimpe. S’il fallait résumer le show de 27 titres, mélange de rock, d’orchestre symphonique - 40 musiciens classiques - et une partie acoustique qui amène Johnny et son band au milieu du stade? On dirait, comme Abriol que c’est «classieux et percutant». Le public ne s’y est pas trompé. Les ventes des places - il en reste 3000 sur 26 000 - ont décollé lorsque Hallyday a chanté dans «The Voice». «De 300 billets par jour, nous sommes passés à une moyenne de 500 à 800», commente Michael Drieberg. Et Roger Abriol de conclure: «Johnny n’a jamais aussi bien chanté. Il a une voix phénoménale en ce moment. Ce n’est pas un hasard si Bono le considère comme le plus grand showman vivant.» Demain, pour lui, ses fans vont mourir d’amour… déchaînés! (Le Matin)
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